Lucas Dubuis
DE LA TERRE À LA TERRE
ISBN 978-3-907350-14-0
Photographies, textes : Lucas Dubuis
Éditeur : Edition Haus am Gern
Corrections : Catherine Marchand,
Julien Clavel
Conception graphique : Dimitri Jeannottat
Lithographie : Marjeta Morinc
Impression : Ediprim SA
Imprimé à 400 exemplaires en mars 2023
Éditeur : Edition Haus am Gern
Corrections : Catherine Marchand,
Julien Clavel
Conception graphique : Dimitri Jeannottat
Lithographie : Marjeta Morinc
Impression : Ediprim SA
Imprimé à 400 exemplaires en mars 2023
Les images de Lucas Dubuis interrogent notre rapport à la représentation du vivant et de la mort: elles questionnent le pragmatisme de la prise en charge des défunts dans notre société et la signification symbolique des rituels funéraires dans le contexte d’un village marqué par le catholicisme. Pour réaliser ce travail qu’il a réuni dans une publication, le photographe a suivi pendant plusieurs mois Dominique Theurillat, paysan et croque-mort aux Breuleux, dans le Jura suisse. Le corpus d’images présenté pour la première fois au public montre le quotidien d’un homme qui partage son temps entre les responsabilités liées au domaine familial et la prise en charge des défunts de la région. Ses images donnent à voir en parallèle le monde de la ferme et celui de la morgue, le monde du vivant et
celui des morts, des univers qui à la fois s’opposent, se ressemblent et se complètent. Comme une métaphore de la condition humaine dans laquelle la chaleur de l’écurie n’est pas très loin de la
froideur aseptisée d’une chambre funéraire éclairée aux néons. De la terre à la terre fait également référence au verset de la Genèse condamnant l’humanité désobéissante au travail et à la mort :
« C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
Sarah Girard, Journées photographiques de Bienne
celui des morts, des univers qui à la fois s’opposent, se ressemblent et se complètent. Comme une métaphore de la condition humaine dans laquelle la chaleur de l’écurie n’est pas très loin de la
froideur aseptisée d’une chambre funéraire éclairée aux néons. De la terre à la terre fait également référence au verset de la Genèse condamnant l’humanité désobéissante au travail et à la mort :
« C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »
Sarah Girard, Journées photographiques de Bienne
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